Jerge Brannan © (Texte : Nau Quentin/Gaëtan Rogez; Musique : Q. Nau)
En allant à la cueillette dans les bois
Voilà qu’je croise ma voisine Madame Dorja
Elle avait un fusil…
Et allait tirer sur son mari
M’enfonçant un plus dans la forêt
Je découvre le pauv’e corps inanimé
De Jean Marcel Dorja
Une balle de fusil dans l’œil droit
En rentrant de la cueillette un peu plus tard
Je rencontre le curé l’père Tricotard
Il avait un couteau
Aux pêcheurs, il leur ferait la peau
Pénétrant dans la p’tite église du village
Je découvre avec horreur le grand carnage
Les fidèles étaient morts
Des blessures profondes sur le corps
Faisant une main courante à la police
Je dénonce les coupables de ces vices
Me voilà arrêté
Non assistance à personne en danger
Allongé sur la banquette de la prison
Mon voisin sort de sa poche un poinçon
Qu’il se plante dans le cœur
Et gît au sol dans la douleur
Après 40 de détention pénible
La vie à l’extérieur n’est plus possible
Pour r’trouver mes barreaux
J’assassine le premier poivrot
La morale de cette funeste chanson
C’est que l’Homme peut perdre d’un coup la raison
Mais le pire dans tout ça
C’est que les autres peuvent payer les dégâts
Si vous vouliez vivre en paix, tranquillement
J’vous caisse l’ermitage vivement
Peut-être qu’on se fait chier
Mais les ennuis ne risquent pas d’arriver
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